Je propose le schéma suivant :
Le courant de la ligne -2V est mesuré grâce à une résistance de shunt de 1 . La chute de tension dans ce shunt est comparée à une tension de référence. La résistance R3 permet de bénéficier d'un effet d'hystéresis. Lorsque le courant de la ligne +2V devient supérieur à 200mA (Imax) la sortie du comparateur passe à l'état bas (-2V), ensuite cette sortie passe à l'état haut (+2V) lorsque le courant devient inférieur à 10mA (Imin).
En prenant comme hypothèse
et
, on a :
En prenant ,
,
,
et
, on obtient bien :
et
.
La coupure de courant ne se fait pas sur l'alimentation 0V de façon à ce que la tension de polarisation du détecteur soit toujours présente.
En cas de latchup, un FPGA sera chargé d'effectuer
les opérations suivantes :
Au bout d'un temps défini (typiquement entre
10 et 100 ms), le FPGA devra refermer les interrupteurs sur les
lignes -2V et +2V, puis devra attendre la reprogrammation des
registres des chips de l'hybride avant de remettre en état
les lignes Tokenin/Tokenout et TDI/TDO, réauthoriser le
flot de données vers la DAQ pour cet hybride et remettre
à l'état normal la ligne de détection de
latchup pour le Slow Control.
Ce signal permet de prévenir le Slow Control
qu'un latchup a eu lieu, ou tout au moins qu'une augmentation
anormale de consommation est survenue sur un hybride. Au niveau
du front end, nous avons un signal de détection de latchup
par Connection Board. Tous ces signaux sont sommés sur
les Readout Control Boards à l'aide d'un OU logique, de
façon à avoir un seul signal de détection
de latchup par demi clamshell vers le Slow Control.
Lorsque le Slow Control reçoit un signal de
détection de latchup il doit effectuer les opérations
suivantes :
Ce signal permet de mettre à zéro les
donnés au niveau de l'ADC Board en cas de latchup, de façon
à éviter d'envoyer des données erronées
vers la DAQ. Il est généré en même
temps que le signal de détection de latchup et la coupure
des alimentations (c'est à dire le plus rapidement possible).
Ce signal est remis à l'état inactif
une fois que le ladder a été reprogrammé
par le SC, et que les lignes TDI/TDO et Tokenin/Tokenout ont été
remises en place. Ce qui veut dire que le FPGA de la Connection
Board doit être cappable de voir que la réinitialisation
a été faite par l'intermédiaire du bus JTAG.
Ici nous avons le choix entre des transitors ou
des relais statiques. Ces derniers possèdent l'avantage
non négligeable d'avoir une résistance quasi-nulle
à l'état fermé, mais ils sont coûteux,
encombrants et lents. C'est pourquoi il paraît plus avantageux
d'utiliser des transistors.
Les transistors NDH8304P et NDH8303N de Fairchild
Semiconductors ont des résistances à l'état
fermé inférieures à 0.1, peuvent supporter
une tension de 20 V et un courant continu de 3 A, ils sont également
avantageux du point de vue de l'encombrement.
Pour pouvoir gérer ce système, nous
avons besoin des entrée/sorties suivantes :
Cela est-il réalisable ?
Il serait très intéressant de tester ce système en ce raprochant le plus possible de la réalité de façon à déterminer quels sont les temps de réaction. Le paramètre vraiment critique qu'il serait important de déterminer est la durée entre le moment où le latchup se produit et le moment où les alimentations sont coupées. En effet, si cette durée est trop importante, des dommages irréversibles peuvent se produire sur le chip.
Il faut donc concevoir une carte qui permette de
tester les performences et l'effficacité de ce sytème
de protection contre le latchup. L'idéal serait une carte
qui permette à la fois de tester le système et d'être
inserée dans une manip en tant que système de protection.
Elle doit donc avoir les caracteristiques suivantes :
Entrées :
Sorties :
Pour cette carte nous n'utiliserons pas de FPGA mais
un circuit monosable (one shot) pour générer le
signal de coupure des alimentations. Ce qui nous donne le schéma
suivant :
Il serait intéressant de se laisser la possibilité d'ajuster certains paramètres, nottament la durée de l'impulsion du one shot (qui typiquement pourra être fixé entre 10 et 100ms), ainsi que le seuil de déclenchement du comparateur (qui est ici fixé à 200mV).
Vos remarques et suggestions sont les bienvenues.Version Microsoft Word du document latchup2.doc.
David Bonnet, 8 Mars 1999