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La première observation concerne la différence sensible entre les résultats des particules primaires et ceux des particules secondaires, que ce soit en terme de pureté ou d'efficacité. Ceci peut paraître étonnant, car en contradiction avec un des principes de base de la méthode (cf 4.4.1-a), à savoir ne pas faire d'hyphothèse sur le point d'émergence des traces. Néanmoins, même si les particules secondaires ne sont pas explicitement désavantagées, elles le sont implicitement, et ce pour deux raisons:
- Distribution en impulsion transverse:
- Les particules secondaires ont une impulsion transverse et une dispersion autour de cette valeur plus faible que les particules primaires. De ce fait, elles seront proposées à l'association statistiquement plus tard, c'est-à-dire pour les derniers intervalles en
. La qualité de ces traces est donc dépendante de celles reconstruites antérieurement. A cette remarque s'ajoute le fait que les traces de basse impulsion transverse conduisent à des erreurs de projection plus grandes et donc à une probabilité de mauvaise association plus importante.
- Nombre de points dans la trace:
- Dans le même esprit que l'argument précédent, les traces secondaires ne contiennent pas toujours quatre points dans le détecteur de vertex (cf tableau 4.2). C'est le cas de toutes celles dont le point d'émergence est localisé au-delà de la couche interne du SVT. Au mieux, ces traces seront proposées à l'association au troisième passage de l'algorithme. L'efficacité et la pureté de la reconstruction sont alors subordonnées à la qualité des associations précédentes.
Ces deux arguments expliquent la qualité moindre des résultats obtenus pour les particules secondaires.
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Walter Pinganaud 11 Octobre 2000