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En sommant les poids des configurations recherchées par EST (cf tableau 4.2), il apparaît que nous ne sommes en mesure de reconstruire effectivement que 89% des particules primaires et 92.7 % des particules secondaires. Les traces restantes appartiennent à des configurations qui ne seront pas recherchées.
Les particules primaires laissent très majoritairement au moins un point par couche puisque 73% de ces traces appartiennent à la configuration (1,1,1,1). Le reste des traces primaires comptent au moins une intersection avec des zones inactives des détecteurs ou bien traversent le détecteur de vertex sur le bord de son acceptance. En effet pour ce dernier ensemble de traces, les deux couches les plus internes du SVT ont une couverture angulaire plus grande que les autres, ce qui explique qu'environ 9% des traces primaires ne laissent des points que dans la première et/ou la deuxième couche. Néanmoins ces traces ne serons pas recherchées car elle nécessitent l'extrapolation de la trajectoire sur une trop grande distance et induisent une probabilité de mauvaise association trop importante.
Les particules secondaires se repartissent entres les configurations (1,1,1,1), (0,1,1,1),
(0,0,1,1) et (0,0,0,1) en fonction de la position du vertex secondaire qui les a généré. Ces quatre configurations totalisent une population cumulée de 83%. La population manquante correspond à des particules secondaires pour lesquelles il manque un ou plusieurs points qui sont situés dans les régions inactives des détecteurs.