Le principe de cet algorithme consiste à prolonger les traces jusqu'à l'axe du faisceau (supposé être situé en x=0 et y=0) et d'en déduire une distance de plus courte approche à cet axe. Une première position du point de collision suivant z est alors estimée. Nous sélectionnons alors un lot de traces s'approchant au plus près de cette position initiale du vertex primaire. La résolution en position de ces traces est calculée en prenant en compte la diffusion multiple lors du passage à travers la matière, et sert à pondérer un écart-type moyen de l'ensemble de ces traces. Puis, une seconde estimation de la position du vertex primaire, minimisant cette dispersion des paramètres d'impact des traces sélectionnées, est déduite. La position finale du point de collision est mesurée en réitérant la dernière phase avec un ensemble de traces encore plus strictement sélectionnées et avec la précédente estimation du vertex initial.
La localisation du point de collision primaire est paradoxalement une étape fondamentale de la recherche des vertex secondaires. En effet, l'estimation du point de collision nous permet de classer les traces reconstruites en deux ensembles distincts: un groupement de traces qui semblent provenir du point d'interaction principal et une classe de traces n'émergeant pas de ce point. Cette distinction correspond aux particules qui seront considérées respectivement comme primaires et secondaires.