C'est probablement la raison majeure. Les traces de basse impulsion qui n'atteignent pas la TPC peuvent a priori être reconstruites dans le détecteur de vertex si elles y ont laissé au moins un point dans chacune des couches, soit un minimum de trois points. Néanmoins, la couverture géométrique du SVT n'est pas parfaite et compte environ 5% de régions inactives par couche. Il en résulte qu'en moyenne, 14 % des traces qui traversent le SVT laissent moins de trois points. L'ajout d'une quatrième couche permet de réduire cette proportion de traces perdues pour la reconstruction puisqu'un calcul simple supposant une inefficacité identique pour le SSD conduit alors à 1.5 % de traces échappant à une possible reconstruction.
Pour les traces de basse impulsion, un quatrième point améliore également la résolution relative en impulsion de manière significative. Une simulation pour des pions d'impulsion inférieure à 200 MeV/c conduit à une résolution relative de l'impulsion de 18 % pour les traces composées uniquement de points du SVT et de 14 % pour les traces comportant un point supplémentaire (pour une impulsion initiale de 140 MeV/c [10]).