Comme illustré par la figure 1.7, chaque échelle comporte 16 modules de détection et leur électronique de lecture associée. Les modules sont collés sur la surface interne de la structure de support. Les cartes de connexion et de transmission vers l'acquisition de données sont placées aux extrémités et sur les faces des échelles.
Les extrémités des échelles sont fixées sur des anneaux qui eux-mêmes sont connectés aux cônes qui supportent les SSD, le SVT et le tube du faisceau.
Les détecteurs ainsi que l'électronique présente sur les échelles sont refroidis par un système d'aspiration d'air. La puissance à dissiper est de l'ordre de 15 W par échelle (8W pour les modules et 2*3.5W pour les cartes de connexion les cartes ADC). Le flux d'air est guidé à l'entrée et à la sortie des échelles de support, qui sont recouvertes d'un film de kapton afin de canaliser le mouvement de l'air. Les puces sont orientées vers l'exterieur du module afin d'optimiser leur refroidissement. Des tests ont été effectués en laboratoire afin de valider ce choix de refroidissement. Un flux d'air de l'ordre de 1 litre/sec permet de maintenir une température inférieure à 30 sur les hybrides avec une dispersion de 1.5
entre les premiers modules et les derniers et une température inférieure à 40
sur les cartes d'électronique situées aux extrémités des échelles. La différence de température de l'air entre l'entrée et la sortie est de l'ordre de 7 à 8
.
Cette méthode de refroidissement par l'air présente plusieurs avantages: