les détecteurs (de type StSlsWafer), indexés par un identificateur mId, sont définis par leurs orientations dans le repère global de STAR. Pour cela 4 vecteurs tridimensionnels sont nécessaires au positionnement de chaque détecteur:
mX : centre du détecteur.
mN : vecteur normal au plan du détecteur.
mD : direction de dérive des charges dans les modules du SVT (conservation de la notation historique).
mT : direction transverse à la précédente, également dans le plan du détecteur.
Chaque détecteur (constitué implicitement de deux faces) contient trois listes dynamiques : une collection de points GSTAR (StSlsPoint) qui sont l'entrée de la simulation et deux groupements distincts d'objets pistes (StSlsStrip) chacun attaché à l'une des faces du détecteur. Ces pistes représentent la sortie du module de simulation.
Un point GSTAR contient comme tout élément de liste doublement chaînée, un pointeur sur l'élément suivant et un pointeur sur l'élément précédant dans la liste. Il recèle aussi les informations suivantes:
mNId : l'index du point dans la liste
mMcHit : l'index du point GSTAR correspondant (information Monte-Carlo nécessaire pour l'évaluation des modules)
mMcTrack : l'index de la trace GSTAR qui l'a généré.
Les autres données membres concernent les caractéristiques du point d'impact:
mXg : coordonnées globales dispensées par GSTAR.
mXl : coordonnées locales calculées dans le référentiel du détecteur.
mUpos : coordonnées locales (u,v) dans le référentiel défini par les deux directions normales aux pistes.
mAngle : contient l'angle d'incidence par rapport à la direction normale au détecteur et l'angle projeté par rapport à la direction de dérive.
mDe : perte d'énergie pourvue par GSTAR.
Un objet piste (StSlsStrip) est défini de la façon suivante: comme pour les points, il contient deux pointeurs sur les éléments l'encadrant dans la liste mais également:
mIdHit : un vecteur contenant les mNId des points qui ont contribué au signal sur cette piste
mIdMcHit : un vecteur contenant les mMcHit correspondants
mIdMcHit : un vecteur contenant les mMcTrack des points susmentionnés
mNHits : le nombre de points GSTAR qui ont induits un signal sur la piste
mDigitSig : Signal collecté par la piste en unité électron
mAnalogSig : Signal collecté par la piste en GeV
Après cette description sommaire des objets utilisés par SLS, nous allons nous intéresser aux fonctions centrales du module de simulation des détecteurs. Le schéma 3.8 résume le traitement des points d'impact par SLS.
La fonctionnalité centrale de SLS est la conversion des points d'impact en signal sur les pistes des détecteurs. On peut la décomposer en phases successives. Tout d'abord, les coordonnées des points GSTAR sont converties en coordonnées locales dans un référentiel (x,y) suivant les bords du détecteur. Les points situés sur le pourtour du détecteur sont supprimés. La seconde conversion de repère se fait suivant les directions normales aux pistes sur les deux faces (u,v). Les impacts éloignés de plus d'un pas d'une piste sur les deux faces du détecteur sont éliminés. Les zones mortes du détecteur sont à ce stade parfaitement définies. Puis, vient l'étape du partage de charges.
Pour le partage de charges [24], on suppose que la distribution des points d'impact est uniformement répartie, notamment dans la direction transverse aux pistes (qui correspond à u ou v suivant la face du détecteur). Nous pouvons alors pour chaque cluster construire la distribution éta, définie comme étant
La distribution
peut également être utilisée pour extraire
correspondant à la distribution des charges autour du point d'impact. Pour une particule traversant le détecteur en
, les signaux collectés sur les pistes encadrant le point d'impact sont liés à
par les relations suivantes:
![]()
|
Pour le partage de charges dans la simulation du SSD, une seule hypothèse, mais qui a des conséquences très importantes, est faite pour traiter les points d'impact: on suppose que le dépôt de charges dans le silicium est ponctuel. Il s'ensuit que d'une part, nous ne pouvons pas traiter correctement le partage de charges dû à des traces trop inclinées dans le plan transverse aux pistes, et que d'autre part, pour les traces en incidence normale, la forme de la distribution des charges est gaussienne. Or, le dépôt de charge s'effectue de façon non uniforme le long du trajet de la particule dans le silicium et, à chaque profondeur dans le silicium, on peut associer un coefficient de diffusion différent. Le profil du dépôt de charges n'est donc pas une gaussienne mais une somme de gaussiennes. Nous faisons donc l'approximation d'un coefficient de diffusion moyen, intégré sur le chemin de la particule. La figure 3.12 décrit le processus de partage de charges.
En ce qui concerne le couplage capacitif, nous considérons un couplage moyenLes signaux sont maintenant présents sur les pistes, il s'agit alors d'introduire les bruits, la digitalisation et les coupures induites par l'acquisition de données. C'est le rôle du module SPA (Ssd Pedestal ``Annihilator'').