Certaines particules étranges nécessitent la reconstruction préalable d'un enfant lui-même instable. C'est notamment le cas des qui se désintègrent suivant la réaction:
D'autres particules comme le méson étrange décroissent dans la zone d'émergence des particules primaires (c
50 fm). Comme nous l'avons indiqué, il n'est pas envisageable d'utiliser une technique d'identification de ces particules par la recherche de leur vertex de décroissance. L'étude de ces particules s'appuie généralement sur la reconstruction de la masse invariante des particules qui semblent issues du vertex primaire. Un pic centré sur la masse du
émerge alors du bruit de fond.
Les particules étranges à ``long'' temps de vol, comme les kaons chargés sont étudiés au travers du canal:
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Cette méthode d'identification est efficace pour les kaons de basse impulsion ( [28]), l'énergie d'ionisation par unité de distance (
) est alors bien séparée de celle des autres particules et notamment des pions. Pour les plus grandes impulsions, l'information sur le
n'est plus utilisable pour distinguer ces kaons d'autres particules. Dans cette situation, une partie des kaons peut néanmoins être identifiée par leur mode de décroissance. Avec un
de quelques mètres, la probabilité de désintégration dans le volume de la TPC des mésons K par la voie (
) est importante. Bien que le neutrino issu de la décroissance ne soit pas détectable, il est possible de repérer ces désintégrations en recherchant les trajectoires qui changent brutalement de direction.