Le tableau 5.10 résume les taux de reconstruction par événement des vertex issus de .
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Les gains en taux de reconstruction par événement obtenus sont alors de 2.6 pour la configuration II et de 4.4 pour la configuration III. Ces résultats sont significatifs de la qualité des traces secondaires reconstruites pour chacune des configurations. L'apport du SSD et de la nouvelle approche de trajectographie induisent un nombre plus important de traces secondaires se prolongeant dans le détecteur de vertex. Ceci implique comme nous l'avons vu, une population des vertex de type VTX-VTX largement majoritaire pour la configuration III. Or, ces vertex ont des résolutions en position bien meilleures que les vertex d'autres natures, ce qui favorise leur identification, notamment lorsque ces coupures sont très sélectives.
Le déséquilibre des populations finales de vertex pour la configuration III est également une conséquence de la nouvelle approche. A priori, les traces de la TPC qui n'ont pu être prolongées dans le détecteur de vertex proviennent en partie des particules de faible impulsion transverse (
) exclues par EST, ou bien ont des résolutions en position qui n'ont pas permis leur prolongation. Puisque la résolution en position des vertex de types TPC-TPC et TPC-VTX est dominée par les caractéristiques de la ou des trace(s) composée(s) uniquement de points de la TPC, ces vertex n'ont pas, en général, une qualité suffisante pour survivre au filtrage. Ce déséquilibre est déjà observé mais dans une proportion moindre pour une valeur du signal sur bruit de 1. En effet, si tous les types de vertex sont de qualité équivalente, on estime la population de chaque type de vertex d'après les populations relatives de chaque type de vertex correctement reconstruit (tableau 5.2): 0.109*7.02= 0.76 (TPC-TPC); 0.303*7.02 = 2.13 (TPC-VTX) et 0.588*7.03 = 4.13 (VTX-VTX). Cette proportion n'est cependant pas observée, ce qui confirme notre argument.